🩸 Cletus Kasady – Carnage : Le chaos incarné

Cletus Kasady – Carnage

Carnage est l’un des ennemis les plus dangereux, brutaux et terrifiants de Spider-Man. Né de la fusion entre le tueur en série Cletus Kasady et un symbiote extraterrestre, Carnage est la personnification du chaos et de la cruauté, sans aucune morale, sans logique… juste une soif de destruction.
Contrairement à Venom, son « père », Carnage n’a aucune boussole morale : il ne veut pas punir, venger ou corriger. Il veut tuer. Pour le plaisir.


L’origine d’une monstruositĂ©

Cletus Kasady est un tueur en série psychopathe, emprisonné dans la même cellule qu’Eddie Brock (Venom) à la prison de Ryker’s Island.
Lorsque le symbiote de Venom revient chercher Eddie, il laisse derrière lui une progéniture, un nouveau symbiote, qui se lie à Kasady par le sang. Cette fusion parfaite donne naissance à Carnage, une entité encore plus puissante, plus rapide et plus meurtrière que Venom.

Dès sa première apparition dans The Amazing Spider-Man #361 (1992), Carnage choque les lecteurs : il tue sans hésitation, sans raison, sans remords. Il est immédiatement classé comme l’un des plus grands dangers de l’univers Marvel.


Un symbiote au pouvoir extrĂŞme

Le symbiote de Carnage présente des capacités impressionnantes :

  • Force, vitesse et rĂ©flexes surhumains, bien supĂ©rieurs Ă  ceux de Spider-Man et mĂŞme de Venom,

  • CapacitĂ© Ă  façonner des armes (lames, piques, tentacules) Ă  partir de sa propre matière,

  • Peut Ă©chapper au sens d’araignĂ©e de Peter Parker,

  • RĂ©gĂ©nĂ©ration accĂ©lĂ©rĂ©e, camouflage, et autonomie partielle du symbiote (mĂŞme sĂ©parĂ© de son hĂ´te, il peut survivre brièvement).

Mais ce qui le rend vraiment effrayant, c’est la fusion parfaite entre l’aliénation mentale de Kasady et la sauvagerie du symbiote. Ils pensent comme un seul être : un pur prédateur.


Carnage contre Spider-Man… et le monde

Spider-Man, bien qu’expérimenté, ne peut affronter Carnage seul. À plusieurs reprises, il est contraint de s’allier avec Venom, son ennemi juré, pour espérer vaincre cette menace plus grande encore.

Les combats sont souvent sanglants, destructeurs et moralement éprouvants. Peter est confronté à un ennemi qu’il ne peut pas raisonner, ni réhabiliter. Le combat devient non pas une question de justice, mais de survie.


Maximum Carnage et autres événements majeurs

Dans l’arc culte Maximum Carnage (1993), Carnage s’échappe et recrute une petite armée de criminels sadiques, dont Shriek, Doppelganger et Carrion. Ensemble, ils sèment la terreur à New York pendant plusieurs jours, tuant des innocents, attaquant les héros, et mettant la ville à feu et à sang.

Spider-Man, accompagnĂ© de Venom, Black Cat, Iron Fist, Captain America et d’autres hĂ©ros, parvient Ă  arrĂŞter le carnage — non sans pertes ni traumatismes. Cette saga marque un tournant plus sombre dans l’univers de Spider-Man.


Résurrections, évolutions et symbiote déchaîné

Cletus Kasady meurt… mais revient. Plusieurs fois. Grâce à :

  • Le symbiote, capable de le rĂ©gĂ©nĂ©rer Ă  partir d’un fragment de sang,

  • La magie (Knull, le dieu des symbiotes),

  • Et des expĂ©riences scientifiques illĂ©gales.

Dans des arcs plus rĂ©cents comme Absolute Carnage (2019) et King in Black, Carnage devient un prophète du mal cosmique, servant Knull et rĂ©pandant sa folie Ă  travers des versions « corrompues » d’autres hĂ©ros.
Il devient plus qu’un tueur : une entité de mort et de possession.


En résumé :

  • IdentitĂ© : Cletus Kasady

  • Alias : Carnage

  • Première apparition : The Amazing Spider-Man #361 (1992)

  • Pouvoirs : Symbiote surpuissant, mutations corporelles, rĂ©gĂ©nĂ©ration, immunitĂ© au sens d’araignĂ©e

  • Statut : Ennemi absolu, tueur en sĂ©rie, menace cosmique

  • Affiliations : Seul ou avec Shriek, Maximum Carnage, culte de Knull


Le mal sans cause

Carnage n’est pas un criminel ordinaire. Il n’a pas d’idéologie, pas de code, pas de traumatisme à réparer. Il est le mal pur, une créature de destruction qui ne vit que pour tuer.
Pour Spider-Man, affronter Carnage, c’est se confronter à l’horreur dans ce qu’elle a de plus brut — un rappel que tous les ennemis ne peuvent pas être sauvés… certains doivent simplement être arrêtés, à tout prix.