🎃 Roderick Kingsley – Le Super-Bouffon : Le Bouffon, version business

Roderick Kingsley – Le Super-Bouffon

Le Super-Bouffon (Hobgoblin) est l’un des ennemis les plus machiavéliques et manipulateurs de Spider-Man. Si son apparence rappelle le Bouffon Vert, son esprit est bien différent : là où Norman Osborn agissait dans la folie et l’obsession, Roderick Kingsley, le premier et principal Super-Bouffon, est un homme froid, calculateur, plus intéressé par le pouvoir et le profit que par la vengeance.

Créé dans les années 1980, le personnage est longtemps resté entouré de mystère, tant son identité était bien cachée, devenant ainsi l’un des antagonistes les plus intrigants et rusés de l’univers de Spider-Man.


Un héritier dangereux : le Bouffon… revisité

Lorsque le Super-Bouffon fait sa première apparition dans The Amazing Spider-Man #238 (1983), les lecteurs sont immédiatement frappés par la ressemblance avec le Bouffon Vert. Même planeur, même rires macabres, mêmes citrouilles explosives.
Mais très vite, on comprend qu’il s’agit d’un nouvel homme derrière le masque, avec un style et une méthode totalement différents.

Kingsley découvre par hasard l’un des repaires secrets de Norman Osborn, contenant ses formules chimiques, ses équipements et journaux. Il décide alors de s’approprier l’héritage du Bouffon Vert, en modifiant le sérum pour le rendre plus stable, et en créant sa propre identité : le Super-Bouffon.


Roderick Kingsley : l’homme derrière le masque

Roderick Kingsley est un riche homme d’affaires, un magnat de la mode, impitoyable dans les affaires comme dans le crime. Il utilise sa fortune, ses connexions et son intelligence pour :

  • Se créer une double vie parfaitement dissimulée,

  • Employer des hommes de main comme doublures (dont Ned Leeds, un temps faussement accusé d’être le Super-Bouffon),

  • Et bâtir un empire criminel dans l’ombre.

Il est un maître manipulateur, capable de faire accuser d’autres personnes de ses crimes, de jouer avec les héros et les vilains, et de tirer profit des événements sans se salir les mains.


Une menace durable pour Spider-Man

Le Super-Bouffon devient rapidement l’un des plus dangereux ennemis de Spider-Man, car il allie :

  • La technologie meurtrière d’Osborn (planeur, bombes, lames volantes),

  • Une force accrue grâce au sérum du Bouffon Vert,

  • Une intelligence froide, presque machiavélique.

Ses affrontements avec Spider-Man sont souvent des jeux d’échecs, dans lesquels Peter doit démêler les illusions, les manipulations, et les identités cachées, plutôt que simplement battre un adversaire physique.


L’un des plus grands mystères des comics

Pendant des années, l’identité du Super-Bouffon a été un mystère absolu, autant pour les personnages de l’histoire que pour les lecteurs.
À un moment, Ned Leeds (journaliste et mari de Betty Brant) est accusé d’être le Bouffon, puis tué.
Mais il est ensuite révélé que Roderick Kingsley manipulait Ned depuis le début, utilisant des imposteurs pour protéger sa vraie identité.

Cette stratégie renforce le personnage : il est insaisissable, méthodique et dangereux, un véritable « cerveau du mal ».


En résumé :

  • Identité : Roderick Kingsley

  • Alias : Le Super-Bouffon (Hobgoblin)

  • Première apparition : The Amazing Spider-Man #238 (1983)

  • Pouvoirs : Force, vitesse et endurance augmentées (grâce au sérum du Bouffon), armement high-tech, génie tactique

  • Armes : Planeur, citrouilles explosives, rasoirs volants, gants renforcés

  • Affiliations : Empire criminel indépendant, alliances temporaires avec d’autres vilains


Le crime comme entreprise

Contrairement à Norman Osborn, rongé par la folie, Kingsley représente le mal rationnel, organisé, et rentable. Il est un criminel qui pense à long terme, qui se protège par des doubles, des stratagèmes, et une logique d’homme d’affaires.
Pour Spider-Man, le Super-Bouffon est l’un des ennemis les plus complexes à neutraliser — car même vaincu physiquement, son esprit et son influence survivent.